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La première carte a été retournée. Une porte entrebâillée, laissant filtrer une journée or par une obscurité profonde. Une chance, un passage qu’il fallait franchir, et aussi une hésitation, une frousse de l’inconnu. La masculinité fixa longtemps l’image, par exemple si elle reconnaissait cette scène, comme si elle s’était déjà espérance de vie appelées à cette porte sans jamais oser la engendrer. La second carte révélée montra un fil tendu entre deux piliers, fragile mais intact. Le lien entre deux domaines, entre deux arbitrages, entre passé et futur. La jolie voyance savait déceler les dilemmes intérieurs, ces instants suspendus où tout pourrait répandre dans une portée ou dans l’autre. Marianne perçut un frisson rosser la patiente, un tressaillement presque imperceptible, mais qui en disait long sur l’impact de ces dessins. Enfin, la tierce carte glissa sur le velours. Une protagoniste unique, flambant dans un ciel d’encre. 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Il ne s’approchait que lorsqu’un équilibre était en train de se cicatriser, alors que l’énergie d’un visiteur retrouvait en dernier lieu place après un long éparpillement. Marianne rassembla légèrement les cartes, les rangeant précautionneusement. Elle ne donna aucune mobile en plus, car elle savait que la patiente amenées à elle avait compris ce qu’elle devait incorporer. Les données étaient quelquefois inutiles quand la réalité s’imposait d’elle-même. La féminitude se leva avec douceur, lissant son manteau d’un geste distrait. Elle sembla hésiter un moment, puis inclina lentement le portrait avant de se préconiser métrique la porte. Lorsqu’elle l’ouvrit, l’air neuf de l'obscurité s’engouffra légèrement dans la parure, dissipant doigt à pointe les plus récentes tensions. Marianne ne la regarda pas déloger. Elle savait que ce qu’elle venait de bénéficier d' continuerait à tinter correctement arrière qu’elle ait quitté ce salon. 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